Cookie Settings L’électromobilité en Suisse: opportunités et risques | Helion
close-btn

Des questions?

call +41 32 752 30 20
Hello

Comment pouvons-nous les aider?

call info@helion.ch

L’électromobilité en Suisse: opportunités et risques

Tesla est désormais le constructeur automobile dont la capitalisation boursière est la plus élevée dans le monde. Des autonomies de plus en plus généreuses alors que les prix des voitures électriques et des batteries sont en baisse explique le succès planétaire de l’électromobilité. Par rapport à des pays tels que la Norvège, la part de l’électromobilité en Suisse reste faible, mais une progression significative du nombre de véhicules nouvellement immatriculés se dessine clairement. Les principales difficultés sont dues aux stations de charge en Suisse à l’heure actuelle.

En 2018, environ 19 000 voitures électriques circulaient sur les routes suisses. Un an plus tard, elles étaient déjà 30 000. Près de 13% des véhicules nouvellement immatriculés en Suisse étaient donc des véhicules électriques ou hybrides en 2019. Les experts estiment que cette évolution se poursuivra ces prochaines années. L’électromobilité est devenue pratique et abordable grâce aux prix des batteries qui ont baissé de près de deux tiers depuis dix ans. En moyenne, les modèles actuels des constructeurs ne doivent être rechargés qu’au bout de 300 km, si bien qu’ils sont utilisables au quotidien.

Les voitures électriques en Suisse: peu onéreuses, propres et aptes à négocier le quotidien

Outre des améliorations de la technologie et du confort, des plafonds de CO2 plus stricts contribuent aussi au succès des modèles équipés d’une propulsion alternative. A l’avenir, le plafond des émissions de CO2 de véhicules neufs devrait se situer à 95 grammes de CO2 par kilomètre au lieu de 130 grammes actuellement. Les consommateurs trouvent leur compte dans la gamme de plus en plus vaste des constructeurs. Quiconque opte pour une voiture électrique contribue à la protection du climat, réduit le bruit en ville et profite de coûts de fonctionnement favorables.

Sur la base des résultats d’une étude actuelle, le cabinet de conseil Ernst Basler + Partner (EBP) estime que la tendance menant à l’électromobilité se maintiendra en Suisse. Les hybrides rechargeables, qui affichent une autonomie encore plus grande que les voitures purement électriques, seraient particulièrement intéressantes. Le nombre d’individus qui pourraient en fin de compte adopter l’électromobilité dépend toutefois aussi du développement du réseau de stations de charge en Suisse.

L’infrastructure de charge, facteur décisif du succès futur de l’électromobilité

Malgré des autonomies croissantes, de nombreuses personnes susceptibles d’acheter une voiture électrique hésitent encore à cause des incertitudes liées à la recharge. Environ 6200 stations de charge publiques sont actuellement disponibles en Suisse. Bien que le réseau s’agrandisse constamment, le processus s’avère relativement lent. Dans près de 90% des cas, les voitures électriques sont rechargées au domicile de leur utilisateur. Avec une borne de charge privée telle qu’une Wallbox, l’utilisation d’une voiture électrique est aussi pratique que possible.

La question de la récupération d’énergie est décisive pour l’avenir de l’électromobilité en Suisse. Pour 10 000 kilomètres parcourus annuellement, la consommation d’une voiture électrique s’élève actuellement à environ 2000 kWh. D’après l’étude d’EBP, les besoins en électricité pour l’électromobilité devraient être multipliés par sept d’ici 2025. Pour couvrir ces besoins, il serait judicieux d’associer la borne de charge domestique à une installation solaire et à un accumulateur d’électricité. Une telle approche réduirait en outre les dépenses courantes et optimiserait aussi l’écobilan du véhicule grâce à l’utilisation de courant vert.

FacebookTwitterEmail